
Bienvenue sur les Carnets de Danielle
"La commune comptait moins de 2.500 habitants et tout le monde se connaissait."
Cette phrase n'est pas une simple anecdote. C'est la porte d'entrée des souvenirs de Danielle Prince, mémoire vivante de Mandelieu-La Napoule.
Une famille, une histoire
L'histoire de Danielle à Mandelieu commence bien avant sa naissance, le jour de Noël 1939. Elle débute en 1898, lorsque son grand-père maternel, Jean BERAUDO, quitte le Piémont italien pour s'installer comme charron dans le vieux relais des Termes.
Son père, Dominique TOSELLI, était mimosiste. Croix de Guerre 14-18, homme travailleur et passionné, il a participé à l'âge d'or de cette fleur qui a fait la renommée de la commune.
"Pour moi la FAMILLE c'est bien la seule chose qui compte"

Le Mandelieu d'autrefois
Danielle a grandi dans un Mandelieu bien différent d'aujourd'hui. Une petite commune où la vie était simple, rythmée par les saisons et les fêtes locales. L'école avec son poêle à bois unique, les jeux d'enfants dans les collines, les commerces de quartier...
Elle se souvient de la Libération du 23 août 1944, de la joie de voir arriver les G.I.'s américains, de la découverte du chewing-gum et du corned-beef. "C'était une autre époque !" dit-elle souvent.
Puis vinrent les Trente Glorieuses : l'arrivée des mineurs du Nord au Château AGECROFT en 1947, les premiers congés payés, l'influence du Festival de Cannes avec ses stars comme Charles Aznavour...

Mandelieu-La Napoule aujourd'hui

Le mimosa, symbole de Mandelieu
L'âge d'or du mimosa
Fille de mimosiste, Danielle a "véritablement l'impression d'avoir grandi dans le mimosa". Cette fleur, importée d'Australie vers 1880, est devenue l'âme économique de la commune.
La première coopérative naît en 1920, la première fête du mimosa en 1931. Mandelieu devient "Capitale du Mimosa", fournissant parfumeurs de Grasse et fleuristes parisiens.
Mais les catastrophes se succèdent : gels de 1929, 1956, 1985, incendies de 1943, 1970, 1986... Le nombre de mimosistes passe de plus d'une centaine à "ceux que l'on compte sur les doigts d'une main".
Une vie au service de la commune
Danielle n'a pas été qu'une témoin de l'histoire de sa commune. Mariée à André PRINCE en 1959, elle devient commerçante et citoyenne engagée.
En 1966, elle rachète l'entreprise familiale SANI-CHAUFFAGE. En 1970, elle crée la célèbre brasserie "Le Néapolis" sur la place. En 1974, la boutique de prêt-à-porter "Féerie".
Membre fondatrice de l'association "Les Amis de la Napoule" en 1989, elle s'est battue contre la spéculation immobilière et pour préserver l'âme de son village face aux promoteurs "véreux".

Le Château de La Napoule, témoin de l'histoire
Ses carnets, notre mémoire
Dans ses carnets, Danielle entremêle son histoire personnelle avec celle de la commune sur près d'un siècle. Elle raconte "l'autre histoire" de Mandelieu-La Napoule, celle des gens d'ici.
Vous y découvrirez :
- • Les grandes figures locales et internationales
- • Les fêtes patronales et traditions perdues
- • L'arrivée du tourisme et des congés payés
- • Les luttes citoyennes pour l'environnement
Ses réflexions sur :
- • La politique et la République
- • Les États-Unis et le monde
- • L'argent et la spéculation
- • La guerre et la paix
"La JUSTICE sans la Force est impuissante, la FORCE sans la Justice est tyrannique"